Les « Enchanteleurs » enchanteurs pour les 200 ans d’HENRIOT
Un bouillon mousseux de coquillages et petits légumes pour mettre en valeur « l’excellent millésime 1995 caractérisé par son été très chaud, proche des millésimes 1976 et 1983 », un fabuleux cœur de caviar au beurre monté et mousseron, pour le millésime 1989, frappé par les gelées de printemps et « pour ceux qui ont été épargnés, caractérisé par un très bel équilibre sucre/acidité grâce au soleil de mai ».
L’atypique millésime 1976, année caniculaire entre toutes, un vin puissant, capiteux proposé en magnum, pétillait sur un jarret de veau confit jus iodé, légumes fumés. Enfin, sur le chocolat, l’exceptionnel 1988- malgré son âge avancé, un vin parfait, d’une exceptionnelle fraîcheur et d’une exceptionnelle finesse dues à la remarquable régularité du cycle végétatif cette année-là, devait laisser aux convives « un souvenir impérissable comme le millésime de garde en champagne ». Grand mariage des bulles et de l’iode, omniprésent dans la cuisine du plus marseillais des chefs bordelais.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération
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