Guy Savoy | L’audace pile et face à La Monnaie de Paris

Guy Savoy

Le monde de Guy Savoy est une planète qui tourne sur elle-même autour du soleil en vingt-quatre heures ! Guy Savoy pour certains c’était un cuisinier trois étoiles au Michelin et 5 Toques au Gault et Millau de la rue Troyon qui préparait avec amour une soupe aux oursins en 1987…

Que l’on se rassure : Ses initiales : G et S sont devenues un label en France et dans le monde entier. Il est, pourrait-on dire : une montagne de belles maisons avec des profils qui se suivent mais qui ne se ressemblent pas !

© Laurence Mouton

La Monnaie de Paris en forme un bon exemple. Son restaurant ouvert en 2015 s’adresse non seulement aux numismates en quête de dénicher une monnaie particulière, mais aussi aux touristes et aux gourmands à la recherche de tranquillité, de bon, de beau et d’insolite à Paris. A sa carte, se trouvent placés dans leur jus parfait : du homard bleu « terre-mer », de la lotte aux champignons et pommes de terre, jus d’échalote confite, pigeon grillé au barbecue en deux jus avec épinards, du coing fondant glacé à la pomme Granny Smith, sablé des Gaudes et enfin du chocolat au miel tout léger. Face à la Seine, Guy Savoy a de quoi faire plaisir et pas un ne s’en prive dès qu’il s’agit de se régaler.

© Laurence Mouton

« En 2009, j’ai visité la Monnaie de Paris et j’ai eu le souffle coupé par tant de beauté intérieure comme extérieure » raconte celui qui voulait être cuisinier sinon rien (il disait cela quand il avait 15 ans !) en parcourant les six salons du grand musée. L’architecte Wilmotte, un ami du grand cuisinier s’approprie les murs pour les transformer en écrin. Pari réussi et cuisine au summum ! Quoi de mieux dès l’instant où le gourmand déplie sa serviette blanche sur la table élégamment nappée de blanc. « Les œuvres que m’a prêtées François Pinault son à coup sûr ce qu’il y a aussi de plus beau ici ! » dit Guy, 64 ans, fier d’un incroyable ensemble accompli.

« Une telle cuisine ne peut plus être appelée les coulisses du restaurant mais plutôt le cœur du restaurant … et au moment du coup de feu, je vous avoue qu’il bat fort ! ».

© Laurence Mouton