Le nom Boeuf Rouge est associé au nom de Golla depuis 1880. Ainsi, au fil des décennies 5 générations se sont succédées. D’un simple estaminet à ses débuts, Au Boeuf Rouge est devenu une vraie institution gastronomique.
Entièrement détruit pendant la seconde guerre mondiale, le Boeuf Rouge tel un Phénix «renaît de ses cendres» par la volonté de Clémentine, la grand-mère de Paul, qui reprend l’activité en installant une simple baraque en bois prêtée par les Brasseries Kronenbourg.
Reconstruit en 1950, le nouveau Boeuf Rouge prend le chemin de la haute gastronomie à la fin des années 70 et s’offre de nouvelles salles et un dévelopement hôtelier conséquent, avec 19 chambres et suites à ce jour. Pour Paul Golla, fort d’enrichissantes expériences auprès de prestigieux chefs, c’est le moment de donner ses lettres de noblesse à la maison familiale en mettant en place une cuisine de haute tenue, ainsi les clients ne «s’arrêterons plus en passant», mais « viendront au Bœuf Rouge ».
D’année en année, la notoriété du restaurant et de l’hôtel s’affirme avec force. En 1997, François intègre les cuisines avec son père Paul. Ensemble, ils concoctent avec brio une cuisine à quatre mains jusqu’à 2003. Formé auprès de Fernand Mischler (Auberge du Cheval Blanc à Lembach), Bernard Loiseau (Saulieu), Guy Savoy (Paris) ou encore Alain Ducasse et Christian Morisset (Juan-les-Pins), François Golla signe avec maestria une cuisine créative, innovante et ouverte au monde.
Qualité, fraîcheur et respect du beau produit sont au rendez-vous: «Nougat de foie gras d’oie : aux fruits secs et mousserons»; «Grosse truite de Spachbach : en carpaccio aux agrumes, asperges du village croustillantes, cacahuètes et citron confit»; «Omble chevalier des Vosges du nord : croûté de ciboulette, des asperges en cocotte, streussel au vert d’oignons»; «De l’agneau allaiton de Bischwiller : le gigot en croûte d’épaule confite, la selle à l’ail des ours, panisses fèves et cocos de Paimpol»; «Pigeonneau de Monsieur Kieffer : désossé, la poitrine en viennoise, les cuisses en pastilla, les ailes en cromesquis, déclinaison de morilles séchées»; «Pièce de chevreau de la ferme Zimpfer : désossé, croûté d’ail des ours, oignon nouveau farci d’une blanquette, festival printanier» ou encore «Canette des Dombes Miéral: le magret servi rosé à la rouennaise, la cuisse confite, le cou en ballottine au foie gras, les ailerons en nem, consommé réduit.»… Entre terroirs en proximité, produit de très haute qualité… et respect des saisons, François Golla signe une partition culinaire de très haut niveau… On se régale.
Les amateurs n’oublieront pas de déguster les «petits chèvres de la vallée du Steinbach, fromages frais et affinés », un petit plaisir avant de se laisser tenter par les desserts: «fraises gariguettes de Plougastel : fromage blanc et vin rouge, sorbet au poivre de Timut»; «grands crus de chocolats et menthe : en textures légères, aux fèves de cacao», «les pommes de Kriegsheim : une tarte Alsacienne 2017» ou encore les desserts au chariot, un must.
Côté vins, la carte est exceptionnelle, riche en vins d’Alsace, et d’autres régions de France… Un vrai bonheur pour les connaisseurs. On apprécie accueil et service, en belle harmonie avec cette belle gastronomie.
Au Boeuf Rouge – François Golla
39 Rue du Général-De-Gaulle
67500 Niederschaeffolsheim
tél. : +33 3 88 73 81 00
Fermé
le dimanche soir
le lundi toute la journée
le mardi à midi
Internet: francois-golla.com
Menu petit panier : 39 euros (sauf samedi soir et dimanche midi)
Menu « Retour du marché » : 49 euros (sauf dimanche midi)
Menu « Traditions et innovations »: 63 euros
Menu « découverte »: 73 euros
Menu « dégustation »: 83 euros
Menu « petit gourmet », 13 euros
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