Entre Padoue, Vérone et Venise, les collines euganéennes sont le havre de plaisirs gourmands particulièrement séduisants. Les trattorias y sont légions et les plats de terroir, comme la soupe « risi et bisi » (riz aux petits pois), le risotto au jambon doux du pays de Montagnana, ou encore le canard aux fruits, constituent le fil conducteur d’une cuisine authentique qui entend rester proche de ses maraîchers et de leurs vergers.
En photo : Massimiliano Alajmo
Au « Calandre » à Rubano. Près de Padoue, la table de Massimiliano Alajmo, dans le bourg de Rubano, vaut vraiment le détour. A 32 ans, ce plus jeune 3 étoiles Michelin se positionne comme l’un des meilleurs espoirs de la cuisine italienne. Représentant la 5e génération de restaurateurs du côté de sa mère, il dispose en prime d’un solide parcours effectué chez Marc Veyrat à l’Auberge de l’Eridan et chez Michel Guérard aux Prés d’Eugénie. Il innove, décortique, ose de nouvelles alliances dans le seul but de mettre en valeur le produit et ses qualités intrinsèques : son cappuccino « di Seppie al nero », son risotto au safran ou encore son agneau de lait à la sauce au café ont déjà fait sa réputation. Aujourd’hui, il veut communiquer sa cuisine au plus grand nombre. Un bar-pâtisserie jouxte son restaurant « Le Calandre ». De l’autre côté de la rue, une boutique traiteur attire aussi les touristes de passage. Son 1er livre de cuisine sort fin 2006, tandis que 2007 verra la déclinaison de son art à Tokyo, sous l’apparence d’une brasserie, un premier Calandrino. (www.calandre.com).
Dans les palaces d’Abano. Toute la Vénétie a du goût. A Abano, mecque du bien-être qui abrite une centaine d’hôtels disposant chacun d’une source thermale, au milieu de leur mini-palmeraie, les plaisirs de la table sont loin d’être exclus et contribuent même à la remise en forme. Les 5 hôtels GB Thermae de la famille Borile ont des tables dignes des 5 et 4 étoiles qu’ils affichent, en plus d’un excellent rapport qualité-prix. Dans chacun d’eux, les chefs de cuisine s’évertuent à présenter de courtes cartes (pour préserver la fraîcheur des produits), variés et surtout régionales. Quant aux menus, ils sont toujours à rallonges, comme savent le faire les Italiens. Pascale Scopino, chef du Trieste & Victoria, a été chef de partie à l’hôtel Danieli de Venise, avant de devenir le chef exécutif du palace historique du groupe Borile, à l’ambiance 1900. Sa passion : les poissons frais de la lagune vénitienne accommodés aux produits du terroir (mozzarella de buffle, jambon de Parme, huile d’olive de Vénétie ou vinaigre balsamique de Modène). Quand le temps le permet, les buffets et barbecues pantagruéliques sont fréquents au bord des piscines, pour faire apprécier toute la diversité et la richesse de la cuisine vénitienne. (www.gbhotels.it)
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